La diagonale du vide : un concept (presque) obsolète
La « diagonale du vide » désigne une large bande territoriale qui traverse la France du nord-est jusqu’au sud-ouest. Sur ces zones, la densité de population est considérée comme particulièrement faible. Pendant longtemps, les investisseurs les ont rejetées de leurs stratégies locatives.
Ce concept est bien plus ancien qu’il n’y paraît : il remonte à l’époque de l’exode rural, quand les Français ont quitté la campagne pour les villes à la recherche d’emploi (soit jusqu’à 1970).
Pourtant, bien longtemps après, et encore aujourd’hui, la diagonale du vide représente un espèce de « désert français » aux yeux des investisseurs immobiliers.
Mais ces 5 dernières années, la réalité a rendu ce concept totalement incohérent. Et les chiffres commencent à se révéler.
Les opportunités d'investissement immobilier en zone rurale
L'immobilier en zone rurale se glisse aujourd'hui au premier rang des opportunités d'investissement.
En 2025, certaines communes rurales connaissent un regain d’attractivité, notamment grâce à l’arrivée de néoruraux attirés par la qualité de vie, le calme, et la nature.
Un phénomène rendu possible bien évidemment grâce au télétravail, mais pas seulement.
On en parle moins, mais l’intérêt pour l’agriculture durable et l’autonomie alimentaire y contribue beaucoup.
C’est ce que démontre une étude récente de la Vigie de GoFlint : les villes moyennes abritent les territoires les plus rentables pour investir dans un bien à rénover.
L’étude révèle notamment que la rénovation énergétique d’un T2 de 45 m² peut générer jusqu’à 5 % de rendement net après passage d’un DPE G à C.
Moins de rentabilité dans les grandes métropoles
En parallèle, une opération d’investissement dans les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Nice est nettement défavorable. En cause, le prix des biens et le coût des rénovations qui grignotent une bonne partie de la rentabilité des bailleurs.
Nous sommes nombreux à le penser : tout est une question de ciblage et de stratégie. L’entrepreneur qui ouvre un nouveau magasin dans un quartier ne le fera pas à l’aveuglette.
En 2025, il est évident que l’investisseur immobilier doit se mettre dans cette posture et adapter sa stratégie.

