Les prix immobiliers sont en baisse ces 3 derniers mois

Ce qu’il faut retenir en 4 points clés

• Les prix de l’immobilier ancien ont reculé de 0,6 % au 2e trimestre 2025, après une forte hausse en début d’année (source : Insee) ;
• La baisse touche l’ensemble du territoire et tous types de biens ;
• Malgré cette correction, le volume de ventes progresse ;
• Le marché semble se rééquilibrer, avec un rapport de force plus favorable aux acheteurs.

 

Une baisse des prix de l'immobilier selon l'INSEE

Après une hausse en début d’année, les prix de l’immobilier ancien reculent de 0,6 % au deuxième trimestre 2025. Et on ne s'y attendait pas forcément.

Cette baisse concerne aussi bien l’Île-de-France que la province.

Mais ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu'il s'agit du premier vrai ralentissement depuis la reprise des prix amorcée début 2024 (après une chute vertigineuse qui avait commencé en 2022).

On commence donc à avoir une courbe de prix qui "se casse", et même si ce n'est pour l'instant qu'une simple correction, il s'agit d'une occasion idéale pour réanalyser l'état du marché.

Mais... une hausse du nombre de transactions

En parallèle des fluctuations de prix de ces derniers mois, le nombre de transactions continue d’augmenter ce trimestre. Ce qui est doublement intéressant.

Fin juin 2025, l’Insee estime à 906 000 le nombre de transactions réalisées au cours des 12 derniers mois (contre 882 000 fin mars et 845 000 fin décembre 2024). 

Un marché qui se rééquilibre, en faveur des acheteurs

Alors que doit-on déduire de ces chiffres ? Plusieurs faits intéressants à retenir :

• La baisse des prix peut jouer un rôle d’accélérateur : elle va pouvoir permettre à certains investisseurs de profiter de cette vague.
• Les vendeurs s’ajustent à la réalité du marché : on constate qu'ils acceptent de céder avec une marge de négociation plus forte.
• Le rapport de force évolue : les acheteurs retrouvent une position un peu plus favorable.
• Un signe de rééquilibrage : le marché semble entrer dans une phase plus “saine”.
• Un indicateur de confiance à retenir par-dessus tout : la hausse du volume de ventes montre que, malgré les incertitudes économiques, l’immobilier reste une valeur refuge.