Hausse des prélèvements sociaux : quel impact pour les bailleurs ?
21 novembre 2025
La mise en place de ce statut fiscal visait au départ à relancer l’investissement locatif. Mais ce dont on était moins sûr, c’est qu’en réalité, le statut de bailleur fiscal pourrait en fait se substituer à Pinel.
✅ Le nouveau statut repose sur un seul mécanisme jusqu’ici réservé à la location meublée : l’amortissement. En plus, il s'adresse en majorité au secteur du neuf.
Ainsi, tout investissement dans le neuf (ou ancien à rénover) réalisé entre le 1er janvier 2026 et le 31 décembre 2028 destiné à de la location nue de longue durée permettra de déduire chaque année des loyers déclarés une fraction du prix d’achat du bien.
Le texte définitif prévoit plusieurs niveaux d’amortissement selon le type de logement et le niveau de loyer :
👉 Avec un plafond d’amortissement fixé à 80 % de la valeur du bien et un maximum de 8 000 € par an, pour deux logements au plus.
Les députés ont aussi prévu quelques contraintes à respecter :
- Respect strict des plafonds de loyers
- Exclusion de la location intrafamiliale
- Des travaux à hauteur d’au moins 20 % du prix d’acquisition pour les biens anciens.
Par ailleurs, pour profiter de l’amortissement, un bailleur devra accepter un engagement de location d’au moins 12 ans.
Les loyers devront rester intermédiaires, sociaux ou très sociaux, ce qui revient à proposer des niveaux environ 15 % sous les prix de marché.
Finalement, le statut de bailleur privé s’est transformé en une alternative moins complexe et plus prévisible que l’ancien Pinel...