Le statut de bailleur privé (enfin) adopté. Quels avantages ?
21 novembre 2025
Rappelons déjà que les prélèvements sociaux s’appliquent à l’ensemble des revenus du patrimoine, ce qui inclut vos loyers déclarés au régime micro ou au réel.
Leur structure repose sur trois contributions :
• CSG : 9,2 %
• CRDS : 0,5 %
• Prélèvement de solidarité : 7,5 %
✅Le taux global atteint actuellement 17,2 % .
Depuis 2019, ils sont payés sous forme d’acomptes prélevés sur votre compte bancaire, calculés d’après votre dernière déclaration.
À partir de 2026, le taux des prélèvements sociaux passerait donc de 17,2 % à 18,6 %.
Les revenus générés par un bien loué nu (revenus fonciers) ou meublé (BIC) sont soumis quoi qu’il arrive aux prélèvements sociaux.
Ce taux s'applique aux revenus locatifs nets, c'est-à-dire après l’abattement forfaitaire si vous relevez d'un régime micro ou après la déduction des charges au réel.
Attention, en cas de location meublée, les revenus locatifs ne sont soumis aux prélèvements sociaux que s’ils ne sont pas soumis à l’URSSAF (donc hors LMP).
Enfin, si vous vivez hors de France et que vous êtes affilié à un régime d’assurance maladie étranger, vous n’êtes pas concerné par cette hausse (puisque dans votre cas, les loyers des biens loués en France ne sont soumis qu’au prélèvement de solidarité de 7,5 % et non à la CSG).
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Admettons que vous perceviez des revenus locatifs annuels de 10 000 € issus de location nue.
Actuellement, l’abattement forfaitaire s’élève à 30 % (peut-être 50 % en 2026).
Il y aurait donc une différence de 98 € par an pour 10 000 € de loyers déclarés.