Investir en club deal immobilier : atouts et risques
19 septembre 2025
En 2025, la taxe foncière atteint en moyenne 118 euros par mois pour un logement de 70 m², soit 1 416 euros par an.
C’est 5 % de plus qu’en 2024.
Cette hausse a été marquée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, et nous le savons, la suppression progressive de la taxe d’habitation a conduit à un transfert de charges vers la taxe foncière.
Privées de cette recette, de nombreuses collectivités locales, ont choisi d’ajuster leurs taux pour compenser.
Ajoutez à cela la revalorisation automatique des bases locatives cadastrales, décidée chaque année au niveau national. En 2025, cette revalorisation est de +1,7 %, selon les chiffres de l’Insee.
Mais ce n’est pas tout. Les communes font face à des budgets sous pression en raison de l’inflation, de l’augmentation des charges de fonctionnement et des besoins d’investissement. Elles sont donc tentées de relever leurs taux d’imposition locaux, ce qui accentue mécaniquement la facture.
Dans certains cas extrêmes, l’État peut lui-même imposer une hausse, comme à La Penne-sur-Huveaune, où le préfet a décidé d’une majoration de 18 points en 2025, en plus d’une hausse de 15 % déjà appliquée les deux années précédentes.
Résultat : la taxe foncière a désormais un poids équivalent à deux voire trois mensualités de crédit dans certaines villes comme Saint-Étienne.
Si la revalorisation des bases locatives cadastrales est nationale (+1,7 % en 2025), son impact réel varie selon les communes. Parce qu’en réalité, ce sont les collectivités locales qui votent les taux d’imposition.
Certaines villes doivent faire grimper la facture pour des raisons budgétaires.
C’est le cas de La Penne-sur-Huveaune, dans les Bouches-du-Rhône, où la taxe foncière explose : +18 points en 2025, après déjà +15 % cumulés en deux ans.
En 3 ans, le taux est ainsi passé de 46 % à 64 %. Une hausse imposée non pas par le maire, mais par le préfet, car la commune a été placée sous tutelle. L’objectif : combler un déficit structurel évalué à 1,5 million d’euros.
D’autres villes affichent aussi des niveaux très élevés. Selon une étude de Meilleurtaux, Saint-Étienne détient le triste record de la plus lourde taxe foncière. Nîmes, Le Havre et Perpignan la suivent de près.
À l’inverse, certaines communes s’en sortent mieux : Mulhouse, Limoges ou Nice, par exemple, conservent des niveaux relativement bas.
Quant aux grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Aix-en-Provence, leur poids fiscal semble modéré en proportion du coût global de l’immobilier. .
Cette année, les premiers avis seront mis en ligne à partir du 23 août 2025 sur l’espace personnel impots.gouv.fr, si vous avez opté pour la dématérialisation.
Les versions papier, elles, arriveront entre la fin août et la mi-septembre, selon les zones géographiques.
Concernant le paiement, la date limite pour le règlement de la taxe foncière 2025 est fixée au :
La loi prévoit plusieurs cas d’exonération totale ou partielle de la taxe foncière. Ces dispositifs concernent notamment :
💡Bon à savoir La plupart des exonérations auxquelles vous pouvez prétendre ne sont pas accordées automatiquement. Il faut les demander auprès du centre des impôts fonciers, parfois en joignant des justificatifs. |
Enfin, il arrive que le montant de votre taxe foncière soit basé sur des informations incorrectes : erreur de surface, mauvaise affectation du local, ou taux mal appliqué.
Dans ce cas, vous disposez de 2 mois après la réception de l’avis pour formuler une réclamation auprès de l’administration fiscale.
Cette démarche peut se faire en ligne via votre espace personnel sur impots.gouv.fr, ou par courrier recommandé adressé au service des impôts fonciers.
Et si la taxe foncière pèse trop lourd dans votre budget, vous pouvez aussi réclamer :