Comment et pourquoi faire classer son meublé de tourisme ?
19 septembre 2025
Le principal atout de l’immeuble de rapport est l’absence de charges de copropriété et de frais de syndic, ce qui réduit donc les dépenses récurrentes.
Les frais de notaire sont aussi optimisés : pour un seul achat d’envergure, leur pourcentage diminue par rapport à plusieurs petites acquisitions séparées.
Côté travaux, la centralisation permet de réaliser des économies d’échelle et de négocier plus facilement avec les artisans. La gestion est aussi simplifiée, puisque tous les logements sont regroupés dans un même bâtiment, ce qui facilite les visites, les interventions techniques et le suivi administratif.
Enfin, l’achat d’un immeuble est souvent plus efficient : un seul dossier bancaire, une seule signature chez le notaire, et plusieurs lots acquis d’un coup.
En revanche, nous ne voyons pas que des avantages à investir dans un immeuble de rapport. Investir dans un immeuble nécessite un capital ou une capacité d’emprunt plus importants, ce qui limite l’accès à ce type de projet.
On doit aussi avoir conscience que l’immeuble de rapport concentre le risque locatif : si le quartier perd en attractivité, c’est l’ensemble des logements qui en pâti.
De plus, vous devenez responsable de la totalité du bâti, y compris les éléments coûteux comme la toiture, la structure et toutes les parties communes.
Mine de rien, ces postes peuvent engendrer des dépenses importantes en cas de travaux imprévus. Cet aspect nécessite aussi une inspection très rigoureuse avant l’achat.
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Tous les experts vous le diront, la première force de cette stratégie est la diversification géographique. En répartissant vos biens dans différentes villes ou quartiers, vous limitez l’impact d’un éventuel ralentissement économique local.
La revente est également plus flexible : il est facile de céder un ou deux lots en cas de besoin de liquidités, sans devoir se séparer de tout son patrimoine.
Cette approche permet aussi d’investir progressivement, en étalant les achats dans le temps, ce qui réduit la pression financière et permet d’adapter plus facilement votre situation personnelle aux opportunités du marché.
En revanche, comme vous pouvez vous en douter, cette option entraîne des frais de notaire plus élevés, car chaque transaction est indépendante.
Les charges de copropriété qui ne sont pas facturables au locataire (frais de syndic, assurance du bâtiment, etc.), viennent aussi réduire la rentabilité.
Enfin, la gestion se complique lorsque les biens sont dispersés : déplacements plus fréquents, interventions multiples et suivi administratif moins centralisé. Dans ce cas, nous vous recommandons un unique interlocuteur pour gérer l’ensemble de vos biens locatifs : c’est par exemple ce que propose notre offre de gestion locative multi-propriétaire.
Pour évaluer concrètement la différence entre un immeuble de rapport et plusieurs appartements séparés, prenons un exemple avec un budget d’achat de 300 000 €.
Un seul acte d’achat réduit les frais de notaire proportionnellement. À 7,5 % du prix, ils s’élèvent à environ 22 500 €, pour un prix de revient total de 322 500 €. Supposons que cet immeuble génère 29 000 € de loyers annuels (rendement brut : 9 %).
Charges annuelles estimées :
Imaginons maintenant l’achat de 3 T2 à 90 000 € et 2 studios à 65 000 €. Les frais de notaire, plus élevés proportionnellement sur les petits lots, totalisent environ 28 200 €, pour un prix de revient de 328 200 €.
Ces biens rapportent 27 000 € de loyers annuels (rendement brut : 8,22 %).
Charges annuelles estimées :
Avec ces paramètres, l’immeuble de rapport offre 1,21 point de rentabilité nette en plus que les appartements séparés. Sur 20 ans, cette différence représente plus de 100 000 € de revenus supplémentaires, hors plus-values potentielles.
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La véritable information à retenir, c’est qu’il existe une option adaptée à chaque profil d’investisseur :